Busquets raccroche les crampons : Messi se livre, et une page de l'histoire du foot se tourne !
Alors, on trinque à la santé de qui aujourd'hui ? Non, parce qu'il y en a un qui range ses crampons, et ça fait un petit pincement au cœur, je vous le dis. Sergio Busquets, les gars, il a dit stop. Après près de deux décennies à dicter le tempo au plus haut niveau, le cerveau du Barça et d'Inter Miami a décidé de raccrocher. Vingt ans, bordel ! Vingt ans à faire le sale boulot que personne ne voit vraiment, mais sans qui rien n'aurait marché.
Quand j'ai lu ça ce matin, la première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est : comment le foot va faire sans un gars comme lui ? Pas le plus flashy, non. Jamais un dribble à la Maradona, jamais un rush de 50 mètres à la Messi. Mais un cerveau, un vrai chef d'orchestre au milieu. Le type te voyait le jeu avant tout le monde, avec une lecture qui te donnait l'impression qu'il jouait au ralenti pendant que les autres couraient partout comme des poulets sans tête. C'était l'horloge interne de chaque équipe où il a posé le pied, celle qui permettait aux artistes de briller.
Et forcément, le premier à réagir, celui qui l'a côtoyé de près toutes ces années, c'est son frérot de toujours, Lionel Messi. La 'Pulga' a pas mâché ses mots, et ça se sent qu'il parle avec ses tripes. Les deux, c'est une histoire qui ne date pas d'hier, une bromance footballistique qui a traversé les continents. Du Camp Nou aux pelouses floridiennes de l'Inter Miami, ils ont tout gagné ensemble, tout vécu. C'était le Yin et le Yang, le feu et la glace, le génie imprévisible et le métronome imperturbable. Messi n'aurait sans doute pas eu la même latitude sans un Busquets derrière lui, qui nettoyait tout et lançait les offensives avec la précision d'un horloger suisse. Quand Messi dit qu'il se rappelle de leur histoire commune, on le croit, on le sent. C'est l'un des rares à avoir passé autant de temps avec lui, à partager les joies, les doutes, et les millions de passes décisives.
Franchement, voir un gars comme lui tirer sa révérence, ça te fait réfléchir. C'est des mecs comme ça qui te font aimer le foot, le vrai. Pas les paillettes, pas les contrats mirobolants, mais l'intelligence du jeu, la vision, la capacité à rendre meilleurs tous ceux qui l'entourent. C'est ça l'héritage d'un Busquets. C'est aussi ça le cycle du foot, des légendes partent, d'autres arrivent. On voit de nouvelles pépites éclore, des équipes se réinventer avec de nouveaux maillots, de nouvelles couleurs. Tiens, en parlant de ça, j'ai vu le nouveau Maillot Colombie 100th Anniversary 2024/2025, il claque ! Une nouvelle ère, de nouvelles ambitions pour certaines nations, de nouvelles carrières pour d'autres.
Mais revenons à Busi. Son départ, c'est un peu un coup de vieux pour nous tous qui l'avons vu débuter. Ça nous rappelle que le temps passe, même pour les plus grands. On en verra pas de sitôt des Busquets, les gars. Le vrai foot se perd un peu dans tout ce show-business, et des joueurs avec cette intelligence pure du jeu, sans artifice, ça devient rare. Alors, respect, Monsieur Busquets. Un dernier verre pour la route, et on espère que la prochaine génération prendra de la graine. Parce que des milieux comme lui, on en a besoin pour que le foot garde son âme.