Mercato : Entre coups de génie et coups de gueule, le foot est toujours aussi barge !

30 septembre 2025
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Alors les gars, on se pose et on boit une mousse, parce que le mercato, même quand c'est fini, ça continue de faire jaser, hein ? On n'a pas le temps de respirer que ça se trame déjà en coulisses. Et ce mois d'août, il a été riche en rebondissements, en coups de gueule et en coups de fil d'agents un peu trop gourmands.

Prenez Jeremy Petris, par exemple. Le gars file à Watford, et sa première sortie médiatique, c'est pour balancer sur son passage à Charleroi. « Avec De Mil, il y a eu énormément d’engueulades », qu'il dit ! Ah ça, c'est le football que j'aime, pas la langue de bois. Les coulisses, les tensions, les prises de tête... Parce que oui, derrière les beaux gestes sur le terrain, y a des ego, y a des caractères, et parfois, ça clash grave dans le vestiaire. C'est ça, la vraie vie d'un joueur, pas juste les salaires mirobolants.

Et parlons-en des salaires et des agents ! Le Ali Barat, le mec qui gère Xavi Simons, il s'est fendu la poire à RMC. Le PSG qui le laisse filer, qui le rachète, qui le prête… On dirait un jeu de Monopoly avec des vrais millions. Ça vous montre bien qui tient les rênes aujourd'hui : les agents. C'est eux les architectes des carrières, ceux qui pèsent dans la balance. Ça négocie dans tous les sens, ça retourne des vestes à la vitesse de la lumière pour un pourcentage. Le mercato, c'est devenu une cour des miracles où le joueur est parfois juste une marchandise. Et Simons, c'est l'exemple parfait d'un jeune talent baladé d'un club à l'autre sans vraiment se poser.

Mais attention, le mercato, ce n'est pas que les hommes. Chez les filles, ça s'agite aussi, et pas qu'un peu ! Le PSG qui tente un coup de maître en allant chercher Alexia Putellas, la double Ballon d'Or du Barça... Franchement, ça, c'est un signal fort ! Ça montre l'ambition démesurée des clubs, même dans le foot féminin qui prend une ampleur incroyable. C'est plus juste une mise en bouche, c'est du très lourd, et ça prouve que les investisseurs sont prêts à mettre le paquet pour des stars mondiales. Qui l'aurait cru il y a dix ans ?

Au milieu de toutes ces manœuvres, t'as des clubs qui galèrent, hein. Le Racing de Strasbourg, avec sa multipropriété, c'est un vrai cas d'école. Une perte d’identité, les supporters qui en ont marre de la direction, une crise interne… Ça sent le roussi, ça déchire le club de l'intérieur. Comment tu veux te construire une équipe stable et ambitieuse quand les fondations tremblent comme ça ? Le mercato, c'est aussi le reflet de la santé d'un club. Et là, c'est pas brillant. D'ailleurs, à Charleroi, Helmer nous dit que ça va, mais il avoue les comptes dans le rouge et le stade qui se fait attendre. On peut pas tout avoir, une belle académie, des bons résultats et les poches pleines, hein ! Faut faire des choix, et ça se ressent sur le recrutement.

Et puis, y a les petits clubs, les vrais, comme Waremme en D3 ACFF. Sept cadres qui s'en vont, et le président qui sait déjà que ça va être la guerre pour se sauver. Ça, c'est la dure réalité du foot amateur ou semi-professionnel. Pas de grands discours sur l'identité ou les millions, juste la survie. Le mercato, pour eux, c'est une hémorragie, pas une fenêtre d'opportunités.

Franchement, les gars, ce mercato, c'est le miroir de ce qu'est devenu notre sport. Une machine de guerre économique où les ambitions démesurées côtoient les vraies galères. On se plaint que le foot perde son âme, mais on est les premiers à scruter le moindre transfert, la moindre rumeur. Alors, je vais vous dire mon sentiment, sans filtre : le foot, c'est comme la vie, y a du bon, y a du moins bon, mais tant que ça nous fait vibrer, on est foutus, on restera là, devant nos écrans ou au stade, à s'engueuler pour un tacle raté ou un transfert inattendu. Santé !